L’un des plus éminents maîtres bouddhistes chinois du XXe siècle, originaire du nord-est de la Chine. Il est un réformateur monastique et le premier maître chinois à enseigner le bouddhisme à un grand nombre d’Occidentaux. Au cours de sa longue carrière, il met l’accent sur la primauté de la tradition monastique, le rôle essentiel de l’éducation morale, la nécessité pour les bouddhistes de s’ancrer dans la pratique spirituelle traditionnelle et les écritures authentiques, ainsi que sur l’importance du respect et de la compréhension entre les religions. Pour atteindre ces objectifs, il se concentre sur la clarification des principes essentiels des enseignements originaux du Bouddha, sur l’établissement d’une communauté monastique correctement ordonnée, sur l’organisation et le soutien de la traduction du canon bouddhiste en anglais et dans d’autres langues, ainsi que sur la création d’écoles, de programmes de formation religieuse, et de programmes de recherche académique et d’enseignement.

  • Les origines de la mission du Maître vers l’Ouest

La vision du Maître Vénérable était aussi vaste que le Royaume du Dharma, et il a appris et transformé tous les êtres sans égard à la voie de la réincarnation, du pays, de l’origine ethnique, de la religion etc. Il y avait deux pays, cependant, avec lesquels il avait des affinités particulières durant cette vie : la Chine et les Etats-Unis. Bien que la majorité de ses disciples soit chinois, l’histoire se souviendra probablement de lui, principalement pour son effort à apporter les enseignements du Bouddha aux peuples de l’Occident. L’histoire commence en Manchourie rurale au site ou se situe la tombe de sa mère. Le Maître, alors dans ses dernières années de sa dizaine ou début de la vingtaine, respectait la pratique de la piété filiale chinoise des trois années de deuil. En étant moine Bouddhiste novice, il le fit d’une manière Bouddhiste unique en construisant un abri de méditation en chaume et en s’asseyant en méditation continue. Un jour, il vit le Maître Vénérable Houei-neng, le Sixième Patriarche en Chine de la lignée de Chan (Zen), entrer dans son abri. Le Patriarche lui parla pendant longtemps. Le Maître se souvenait qu’il lui disait : les cinq écoles se diviseront en dix pour enseigner et transformer les êtres vivants : en cent et ensuite en milliers, jusqu’à ce qu’ils soient infinis… Incalculables comme le sable du Gange… le commencement véritable [du Bouddhisme] dans l’Ouest. Ceci était une partie de l’instruction du Patriarche au Maître dans laquelle il lui dit qu’il devait quitter la Chine et répandre le Dharma dans l’Occident. Après cela, le Maître se leva pour accompagner le Patriarche en dehors de son abri. Ce n’est seulement qu’après que le Patriarche ait disparu que le Maître se souvint que le Patriarche était entré au Nirvana il y a très longtemps (713 avant JC).

Bien qu’il sut par cette vision initiale du Sixième Patriarche qu’il allait éventuellement aller en Occident pour propager le Dharma, le Maître eut peu de contact avec les Occidentaux jusqu’à ce qu’il aille à Hong Kong en 1949. C’est là qu’il eut ses premières expériences conséquentes avec la culture Occidentale. Après que son prédécesseur dans la lignée du Dharma, le Maître Vénérable Chan Xuyun (1840-1959) entra au Nirvana, et que le Maître eut fini les cérémonies appropriées en sa mémoire, il sentit que les conditions avaient muri pour poursuivre sa mission de Dharma dans l’Ouest. Plusieurs de ses disciples laïques de Hong-Kong étaient déjà partis aux Etats-Unis pour étudier. En Novembre 1960, le Maître alla en Australie pour y étudier les conditions pour le développement du Bouddhisme. Il y passa une année difficile et retourna ensuite a Hong-Kong rapidement. En 1958, une branche de la Salle de Conférences Bouddhistes (Buddhist Lecture Hall) était déjà établie à San Francisco par ses disciples. En réponse à leur invitation, le Maître décida d’aller à San Francisco et y arriva au début de l’année 1962. Au petit temple Chinatown, il fit une conférence sur le Soutra d’Amida. Pendant cette période, plusieurs Américains qui étaient intéressés par le Zen, comme Richard Baker, ancien Abbé du Centre Zen de San Francisco, visitèrent le Maître. En automne 1962, la crise de Cuba éclata. Espérant dans une certaine mesure remercier le bénéfice qu’il avait reçu en vivant aux Etats-Unis, et voyant clairement la menace catastrophique imposée par les missiles au Cuba, le Maître Vénérable entreprit un jeûne de trente-cinq jours, durant lesquels il ne but que de l’eau. Il dédia les mérites de son sacrifice à la fin des hostilités.

  • La Conférence de l’été 1968 sur le Soutra Shurangama et la Session de cultivation

A la conclusion des sessions de printemps, le Maître avait suggéré à plusieurs participants qu’une conférence de trois mois et une session de cultivation allait se tenir pendant les mois d’été. Environ 30 personnes ont décide d’y participer. Pendant la session de 98 jours, le Maître faisait des conférences sur le soutra Shurangama deux fois par jour, et à la fin de la session la fréquence augmenta à trois ou parfois quatre fois par jour, pour expliquer le Soutra en entier. Les cours étaient aussi ouverts au grand public. La session commençait à 6h tous les matins et se terminait officiellement à 9h tous les soirs. En plus des conférences sur le Soutra, le planning consistait à alterner des heures de méditation, d’étude et de discussion, alors il y avait peu de temps libre. Bien que ceux qui y assistaient, fussent de tout âge et de tout milieu, la majorité étaient de jeunes Américains en âge d’aller à l’université ou au milieu ou fin de leur vingtaine. La plupart avait peu ou pas du tout de formation dans le Bouddhisme ; cependant, plusieurs avaient étudié le Bouddhisme au niveau de la deuxième année d’université ou au niveau de la licence. Peu aussi avait une petite expérience précédente dans la méditation. Les quelques personnes qui avaient des compétences en Chinois, faisaient les traductions qui avaient commencé à un niveau assez rudimentaire et étaient devenues assez compétentes pendant la conférence d’été. Les évènements spéciaux qui avaient eu lieu pendant la session incluaient deux cérémonies de prise de refuge, pendant lesquelles la plupart des participants réguliers devinrent les disciples officiels du Maître, et une cérémonie des préceptes à la fin de l’été pendant laquelle presque tous les disciples firent vœu de suivre les préceptes de différents nombres, incluant quelques ou tous les Cinq Préceptes Moraux jusqu’aux Dix Majeurs et Quarante-huit Mineurs Préceptes de Bodhisattva. Un participant avait fait les vœux de moine novice. Les enseignements du Maître de cet été insistaient particulièrement sur les préceptes moraux comme une fondation pour la vie spirituelle. De cette manière, il les utilisait comme un antidote efficace contre les tendances de la culture populaire de cette époque, pour les drogues et la promiscuité sexuelle.

  • Cinq Américains entrent dans la voie monastique

Peu de temps après, quatre autres Américains, dont trois avaient aussi participé à la session d’été, entraient dans la voie monastique. En Décembre 1969 cinq Américains, trois hommes et deux femmes, reçurent l’ordination complète au Monastère Haihui, près de Keelung, à Taiwan, et devinrent ainsi les premiers Américains ordonnés. C’étaient les bhiksus (moines) Heng Chyan, Heng Jing et Heng Shou, et les bhiksunis (nonnes) Heng Yin et Heng Chih.

  • Le Plan du Maître pour le Bouddhisme Américain

Avec la fondation d’un nouveau Sangha Américain, le Maître était alors prêt à s’embarquer dans un incroyable programme de construction pour le Bouddhisme Américain. Le Maître Vénérable avait expliqué que le travail de sa vie reposait sur trois principaux domaines :
1/ Apporter les enseignements véritables et orthodoxes du Bouddha en Occident et y établir une véritable communauté monastique de moines et de nonnes complètement ordonnés (Sangha)
2/ Traduire les canons Bouddhistes en Anglais et dans toutes les autres langues Occidentales
3/ Promouvoir une éducation saine à travers la fondation d’écoles et d’universités.

  • Les premières Cérémonies d’Ordination en Occident

A cause de l’augmentation du nombre de personnes qui souhaitaient quitter la vie familiale pour devenir moines et nonnes sous la guidance du Maître, en 1972 le Maître décida d’organiser, au Monastère Gold Mountain Dhyana les premières cérémonies officielles d’ordination complète pour les moines et les nonnes Bouddhistes. Cinq moines et une nonne reçurent l’ordination. Il invita des vertueux Maîtres ainés à présider avec lui sur la plateforme d’ordination. Cinq moines et nonnes reçurent l’ordination. Les plateformes d’ordination suivantes ont eu lieu à Sagely City of Ten Thousand Buddhas en 1976, 1979, 1989 et 1992, et progressivement de plus nombreuses personnes à recevoir l’ordination complète. Plus de deux cents personnes à travers le monde furent ordonnées sous le Maître.

  • Monastères et Temples fondés par le Maître dans l’Occident

Avec l’arrivée en masse des Américains souhaitant étudier le Dharma, le petit temple Tianhou devint rapidement trop petit, et en 1970 l’Association déménagea vers un grand bâtiment en briques de trois étages, qui a été remodelé pour devenir le Monastère de la Montagne d’Or Dyana (Gold Mountain Dhyana Monastery). En 1976, le Maître établit la Sage Cité des Dix Mille Bouddhas (Sagely City of Ten Thousand Buddhas), qui comprend aujourd’hui presque 500 hectares à la Montagne de la Merveilleuse Illumination (Wonderful Enlightenment Mountain) dans le Nord de la Californie. Parmi les nombreux autres temples, monastères et centres de retraite établis par le Maître, il y a le Monastère de la Roue d’Or (Gold Wheel Monastery) à Los Angeles, le Monastère Long Beach (Long Beach Monastery) à Long Beach, en Californie, le Monastère du Bouddha d’Or (Gold Buddha Monastery) à Vancouver, le Monastère du Sommet d’Or (Gold Summit Monastery) à Seattle, le Monastère d’Avatamsaka (Avatamsaka Monastery) à Calgary, le Monastère Bouddhiste de Berkeley et l’Institut des Religions du Monde (Berkeley Buddhist Monastery and the Institute of World Religions) et le Quartier Général Administratif et l’Institut International de Traduction (Administrative Headquarters and International Translation Institute), tous les deux à Burlingame, en Californie.

  • Ce que le Maître enseigna

Avec le recul, la vigueur, la profondeur et l’ampleur des efforts du Maître dans l’enseignement dans l’Occident sont tout simplement incroyables. Dans ses premiers jours d’enseignement aux Occidentaux, il avait souvent peu ou pas d’aide. Il cuisinait, leur enseignait comment cuisiner, s’asseyait avec eux pendant la méditation et leur enseignait comment s’asseoir, les nourrissait avec les histoires bouddhistes et leur enseignait les rudiments du Bouddhadharma et la courtoisie et cérémonie Bouddhiste. Il donnait les cours de Chinois et des cours de calligraphie Chinoise, et il enseigna les fondamentaux du style de vie de pur Bouddhiste. Pendant que les étudiants Occidentaux progressaient dans leur compréhension et pratique, il ne se relâchait pas le moins du monde. Il continuait non seulement à faire des cours tous les jours sur les Soutras, mais il donnait aussi d’autres cours variés. Il fit des cours sur les Quatre Soutras Majeurs Mahayana, complétait avec le Soutra Shurangama, le Soutra du Lotus et le Soutra de l’Ornementation Fleurie (Avatamsaka), et finissait une portion considérable du Soutra Nirvana. Il donna aussi cours sur le Soutra du Cœur, le Soutra du Diamant (Vajra) et le Soutra de la Plateforme du Sixième Patriarche, le Soutra Ksitigarbha-Matrice de la Terre, la Chanson de l’Illumination et un tas d’autres travaux Bouddhistes.

Il a aussi entrainé un groupe entier de traducteurs et a enseigné plusieurs disciples sur comment faire des conférences sur les Soutras, par eux-mêmes. Dans presque chaque situation d’enseignement formel, afin d’entrainer ses disciples, il leur demandait d’abord de parler et ne parlait lui-même, seulement une fois qu’ils en avaient eu l’opportunité. Les méthodes d’enseignement du Maître incluaient des conférences annuelles sur les Soutras et des sessions de cultivation modelées sur la première session du Soutra Shurangama. Il fixa les règles des standards vigoureux pour les sessions de méditation et de récitation, donnant des instructions fréquentes durant les sessions. Il expliqua l’importance des Dharmas Bouddhistes de la repentance et encouragea la prosternation à la Repentance de la Grande Compassion, la Grande Repentance devant les Dix Mille Bouddhas et les autres cérémonies de repentance.

Beaucoup des enseignements importants du Maître se passaient en dehors des cours formels sur le Dharma. Pour le Maître, toutes les situations étaient une opportunité pour enseigner, et il prêtait qu’une petite attention sur le fait que les récepteurs de l’instruction étaient des disciples formels ou non. Pour lui, toutes les rencontres fortuites de ce monde, que ce soit avec des disciples, ou des politiciens ou des agents immobiliers, étaient une opportunité d’aider les gens à devenir conscients de leurs fautes, de les changer et de développer leur sagesse inhérente. Le Maître était toujours ouvert, direct et totalement honnête avec tout le monde dans toutes les situations. Il traitait tout le monde de façon égale, que ce soit le Président des Etats-Unis ou un petit enfant. Tout ce qu’il faisait était pour apporter bénéfice aux autres et jamais pour lui-même.

  • Voyager pour répandre le Dharma dans l’Occident

Chaque fois et partout où il était invité respectueusement à parler du Dharma, le Maître essayait toujours au mieux qu’il pouvait de rendre service, même si c’était au coût de son propre bien-être physique. En plus de ses voyages presque continus dans les États-Unis et au Canada pour donner des conférences et plusieurs voyages majeurs dans les pays asiatiques, le Maître a visité aussi l’Amérique du Sud et l’Europe.

En 1973, le Maître voyagea au Brésil, Argentine, Paraguay et autres pays d’Amérique du Sud. Son but principal était d’établir des affinités avec les peuples, alors il passa beaucoup de temps quand il était là-bas, à réciter les mantras de la Grande Compassion et à transférer les mérites aux habitants locaux.

En 1990 sous l’invitation des Bouddhistes dans plusieurs pays d’Europe, le Maître emmena une grande délégation à un voyage Dharma, sachant très bien que, à cause de sa mauvaise santé à ce moment-là, les rigueurs du voyage allaient écourter sa vie. Cependant, comme toujours, le Maître considérait que le Dharma était plus important que sa propre vie. Parmi les pays qu’il a visités, il y a l’Angleterre, la France, la Belgique, l’Allemagne et la Pologne.

  • La Société de Traduction des Textes Bouddhistes (Buddhist Text Translation Society) et le Vajra Bodhi Sea

En 1970, le Maître fonda la Société de Traduction des Textes Bouddhistes (Buddhist Text Translation Society) avec pour but final de traduire les canons Bouddhistes entiers en Anglais et en autres langues Occidentales. Le Maître vit clairement que les traductions fiables en Anglais avec des commentaires lisibles et compréhensibles étaient essentiels à la compréhension et à la pratique du Bouddhadharma par les Occidentaux. A ce jour, la Société de Traduction des Textes Bouddhistes a publié plus d’une centaine de volumes et le travail de traduction des écritures sacrées, dont beaucoup avec les commentaires du Maître lui-même, est en cours.

En 1970 aussi, le Maître fonda le Vajra Bodhi Sea, un journal mensuel du Bouddhisme Orthodoxe. Il est continuellement publié depuis. Initialement en anglais, il est maintenant en format bilingue chinois-anglais.


Les dix-huit Vœux du Vénérable Maître Hsuan Hua

  1. Je fais le vœu de ne pas atteindre la parfaite illumination aussi longtemps qu’il y aura ne serais-ce qu’un seul Bodhisattva dans une des trois périodes du temps d’une des dix directions du Royaume du Dharma, et ce jusqu’aux limites de l’espace, qui n’ait accompli l’état de Bouddha.
     
  2. Je fais le vœu de ne pas atteindre la parfaite illumination aussi longtemps qu’il y aura ne serais-ce qu’un seul Pratyekabouddha dans une des trois périodes du temps d’une des dix directions du Royaume du Dharma, jusqu’aux limites de l’espace, qui n’ait accompli l’état de Bouddha.
     
  3. Je fais le vœu de ne pas atteindre la parfaite illumination aussi longtemps qu’il y aura ne serais-ce qu’un seul Shravaka dans une des trois périodes du temps d’une des dix directions du Royaume du Dharma, jusqu’aux limites de l’espace, qui n’ait accompli l’état de Bouddha.
     
  4. Je fais le vœu de ne pas atteindre la parfaite illumination aussi longtemps qu’il y aura ne serais-ce qu’un seul Dieu dans le Triple Royaume qui n’ait accompli l’état de Bouddha.
     
  5. Je fais le vœu de ne pas atteindre la parfaite illumination aussi longtemps qu’il y aura ne serais-ce qu’un seul être humain dans le monde des dix directions qui n’ait accompli l’état de Bouddha.
     
  6. Je fais le vœu de ne pas atteindre la parfaite illumination aussi longtemps qu’il y aura ne serais-ce qu’un seul Asura qui n’ait accompli l’état de Bouddha.
     
  7. Je fais le vœu de ne pas atteindre la parfaite illumination aussi longtemps qu’il y aura ne serais-ce qu’un seul animal qui n’ait accompli l’état de Bouddha.
     
  8. Je fais le vœu de ne pas atteindre la parfaite illumination aussi longtemps qu’il y aura ne serais-ce qu’un seul fantôme affamé qui n’ait accompli l’état de Bouddha.
     
  9. Je fais le vœu de ne pas atteindre la parfaite illumination aussi longtemps qu’il y aura ne serais-ce qu’un seul être des enfers qui n’ait accompli l’état de Bouddha.
     
  10. Je fais le vœu de ne pas atteindre la parfaite illumination aussi longtemps qu’il y aura ne serais-ce qu’un seul Dieu, immortel, humain, Asura, créature rampante ou volante, objet animé ou inanimé, dragon, bête, fantôme, esprit, etc., du Royaume du Dharma qui, ayant pris refuge à mes côtés, n’a toutefois pas accompli l’état de Bouddha.
     
  11. Je fais le vœu de consacrer aux êtres vivants du Royaume du Dharma toute les bénédictions et tout les bonheurs que je recevrai et dont je devrais jouir.
     
  12. Je fais le vœu de prendre entièrement sur mes épaules les souffrances et les épreuves de toutes les créatures vivantes du Royaume du Dharma.
     
  13. Je fais le vœu de pouvoir adopter d’innombrables formes comme moyens d’accéder aux esprits des êtres vivants de l’univers qui ne croient pas au Bouddhadharma, leur permettant ainsi de corriger leurs fautes, tendre vers l’absolu, se repentir des erreurs et recommencer, prendre refuge dans le Triple Joyau pour finalement accomplir l’état de Bouddha.
     
  14. Je fais le vœu que tout être vivant qui voit mon visage ou entend mon nom fixe ses pensées sur le Bodhi et accomplisse rapidement la Voie du Bouddha.
     
  15. Je vais le vœu d’observer avec respect les instructions du Bouddha et cultiver la pratique qui consiste à ne prendre qu’un repas par jour.
     
  16. Je fais le vœu d’illuminer tous les êtres sensibles et réagir universellement à la multiplicité des différents potentiels.
     
  17. Je fais le vœu d’obtenir les cinq yeux, les six pouvoirs spirituels et la liberté de quelqu’un sachant voler à travers la vie.
     
  18. Je fais le vœu de réaliser avec certitude mes vœux.