Biographie résumée du Vénérable Maître Hsuan Hua
Le Vénérable Maître, dont le nom de Dharma est An Tse et Tu Lun, reçu le Dharma du Vénérable Maître Hsu Yun et devint le neuvième Patriarche de la lignée Wei Yang. Son nom est Hsuan Hua et il se fait aussi appeler Le Moine dans la Tombe. Natif du comté de Shuancheng dans la province du Jilin, il est né le seizième jour du troisième mois lunaire de l'année du cheval à la fin de la Dynastie Qing. Le nom de son père était Bai Fuhai. Sa mère, dont le nom de jeune fille était Hu, ne mangeait que de la nourriture végétarienne et récita le nom du Bouddha tout au long de sa vie. Quand elle fut enceinte du Maître elle pria les Bouddhas et les Bodhisattvas de lui donner leur bénédiction. La nuit avant la naissance, dans un rêve, elle vit Amitabha Bouddha, rayonnant de lumière. Le Maître naquit après cette vision.
Dans son enfance le Maître suivit l'exemple de sa mère et ne mangeait que de la nourriture végétarienne et récitait le nom du Bouddha. À onze ans il s'éveilla aux grands sujets de la naissance, de la mort, de la brièveté de la vie et se résolut à devenir moine. À quinze ans il rejoignit donc le Vénérable Maître Chang Zhi. Sa mère mourut lors de ses dix neuf ans et il demanda au Vénérable Maître Chang Zhi du Temple Sanyuan la faveur de lui raser le crâne. Habillé de la robe de ceux qui ont quitté la maison il construisit une simple hutte à côté de la tombe de sa mère et suivit les pratiques de la piété filiale. Pendant cette période il fit révérence à l'Avatamsaka Sûtra, pratiqua le culte et le repentir, la méditation Chan, étudia les enseignements et les contemplations et suivit scrupuleusement la règle de ne manger qu'un repas par jour au milieu de la journée. La connaissance qu'il démontra du Bouddhisme fit qu'il gagna l'admiration et le respect des villageois. Ses efforts sincères pour se purifier et se cultiver toucha les Bouddhas et les Bodhisattvas et ainsi les réponses et manifestations furent trop nombreuses pour être racontées. La Maître finit par être considéré comme étant un moine remarquable avec la propagation de la nouvelle de ces événements surnaturels.
Estimant que le Vénérable Maître Aîné Hsu Yun, était un grand héros du Bouddhisme, le Maître lui rendit hommage en 1946. Le Vénérable Maître Aîné Hsu Yun vit que le Maître deviendrait une figure marquante du Dharma et lui transmit le sceau spirituel du Dharma, le faisant ainsi le Neuvième Patriarche de la lignée Wei Yang et la quarante sixième génération depuis le Patriarche Mahakashyapa.
Estimant que le Vénérable Maître Aîné Hsu Yun, était un grand héros du Bouddhisme, le Maître lui rendit hommage en 1946. Le Vénérable Maître Aîné Hsu Yun vit que le Maître deviendrait une figure marquante du Dharma et lui transmit le sceau spirituel du Dharma, le faisant ainsi le Neuvième Patriarche de la lignée Wei Yang et la quarante sixième génération depuis le Patriarche Mahakashyapa.
En 1948 le Maître fit ses adieux au Vénérable Maître Aîné Hsu Yun et se rendit à Hong Kong pour propager le Dharma. Il porta une attention égale aux cinq écoles — Chan, Doctrine, Vinaya, Ésotérique et Terre Pure — mettant ainsi un terme aux ségrégations entre sectes. Le Maître rénova aussi de vieux temples, imprima des Sûtras et des images religieuses. Il établit le Monastère du Jardin de la Félicité de l'Ouest, La Salle des conférences Bouddhistes et le Monastère Cixing. Donnant des conférences sur les Sûtras, le Maître fit ainsi fleurir le Bouddhisme à Hong Kong.
En 1959 le Maître vit que les conditions étaient maintenant favorables à l'Ouest et il donna comme instructions à ses disciples de fonder l'Association Sino-Américaine Bouddhiste (renommée par la suite l'Association Bouddhiste du Royaume du Dharma) aux États-Unis. En 1962, sur invitation des bouddhistes américains, le Maître voyagea seul aux États-Unis où il fut le porte-étendard du véritable Dharma au Centre d'Étude du Bouddhisme de San Francisco.
En 1968, la Session d'Étude et de Pratique Shurangama fut tenue, et plusieurs douzaine d'étudiants des Universités de Washington et Seattle vinrent pour étudier le Bouddhadharma. À la fin de la session cinq jeunes Américains demandèrent la permission de raser leur tête et devenir moines et nonnes, marquant ainsi le début du Sangha dans l'histoire du Bouddhisme Américain. Depuis, le nombre de disciples Américains qui se sont fait moines et nonnes en suivant le véritable maître n'a cessé de croître, créant ainsi un impact profond et durable sur la propagation du Bouddhadharma et la traduction des Sûtras à l'Ouest.
En 1959 le Maître vit que les conditions étaient maintenant favorables à l'Ouest et il donna comme instructions à ses disciples de fonder l'Association Sino-Américaine Bouddhiste (renommée par la suite l'Association Bouddhiste du Royaume du Dharma) aux États-Unis. En 1962, sur invitation des bouddhistes américains, le Maître voyagea seul aux États-Unis où il fut le porte-étendard du véritable Dharma au Centre d'Étude du Bouddhisme de San Francisco.
En 1968, la Session d'Étude et de Pratique Shurangama fut tenue, et plusieurs douzaine d'étudiants des Universités de Washington et Seattle vinrent pour étudier le Bouddhadharma. À la fin de la session cinq jeunes Américains demandèrent la permission de raser leur tête et devenir moines et nonnes, marquant ainsi le début du Sangha dans l'histoire du Bouddhisme Américain. Depuis, le nombre de disciples Américains qui se sont fait moines et nonnes en suivant le véritable maître n'a cessé de croître, créant ainsi un impact profond et durable sur la propagation du Bouddhadharma et la traduction des Sûtras à l'Ouest.
Les explications des Sûtras par le Maître et ses conférences sur le Dharma sont profondes et pourtant faciles à comprendre. Jusqu'à présent, plusieurs dizaines d'années sont passées pendant lesquelles le Maître a monté le siège du Dharma et a fait plus de dix milles conférences sur le Dharma. Plus d'une centaine de livres contenant ses commentaires sont traduits en anglais. Personne n'a auparavant fait la traduction en anglais d'autant de Sûtras. En 1973 le Maître fonda l'Institut International de Traduction qui planifia la traduction intégrale du Canon Bouddhiste dans la langue de chaque pays pour que le Bouddhadharma puisse s'étendre au monde entier.
En 1974, le Maître acheta la Cité des Dix Mille Bouddhas et fonda l'Université Bouddhiste du Royaume du Dharma et le Programme de Formation du Sangha et des Laïques pour former des professionnels du Bouddhisme sur une échelle internationale. Bien plus, il fonda l'École Élémentaire d'Inculcation de la Bonté et l'École Secondaire de Développement de la Vertu qui ont pour but de préserver l'esprit des enfants de la corruption ambiante. Au fil des années le Maître établit successivement le Monastère de la Montagne d'Or, le Monastère de la Roue d'Or, le Monastère du Sommet d'Or, le Monastère du Bouddha d'Or, le Monastère Avatamsaka, le Monastère du Royaume du Dharma, le Monastère Amitabha, la Cité du Royaume du Dharma et d'autres endroits où l'on cultive la Voie vers le bon Dharma. Se dédiant au service des autres, le Maître ne redoute pas le travail dur et les souffrances. Le Maître offre la Cité des Dix Mille Bouddhas comme le « Refuge pour les Bouddhistes du monde », servant ainsi d'exemple à d'autres qui aimeraient fonder des écoles et faisant la promotion du talent des générations futures. Les traditions à la Cité des Dix Mille Bouddhas sont strictes et les résidents pratiquent assidûment les Six Grands Principes établis par le Maître : Ne pas se battre ; ne pas être avide ; ne pas envier ; ne pas être égoïste ; ne pas chercher des gains personnels et ne pas mentir. Aux États-Unis, par l'influence de l'intégrité et de la culture du Vénérable Maître, la Cité des Dix Mille Bouddhas est devenue un important lieu où s'accomplit la Voie. Le Maître a composé les vers suivants qui expriment ses principes :
Périssant dans le froid, nous ne faisons pas de machinations,
Affamé jusqu’à la mort, nous ne mendions pas,
Mourant de pauvreté, nous ne demandons rien,
En accord avec les conditions, nous ne changeons pas.
Ne changeant pas, nous nous accordons avec les conditions,
Nous adhérons fermement à nos trois grands principes.
Nous renonçons à nos vies pour faire le travail du Bouddha,
Nous prenons la responsabilité de façonner nos propres destinées,
Nous rectifions nos vies pour remplir le rôle du Sangha.
Rencontrant des situations spécifiques, nous comprenons les principes.
Comprenant les principes, nous les appliquons dans des situations spécifiques.
Nous portons la pulsation unique de la spirituelle transmission des Patriarches.
Le samadhi et la sagesse profonde du Vénérable Maître ont véritablement ouvert la voie du Bodhi pour les êtres vivants en ce temps de déclin du Dharma. C'est comme si dans la nuit noire nous pourrions soudainement voir la lumière de la sagesse et sentions le parfum de la lignée du Dharma. C'est comme un pur lotus qui pousse de la boue et fleurit. Sur la voie de la réalisation de la culture de soi nous sommes appelés à exprimer nos louanges et nos exaltations.
Périssant dans le froid, nous ne faisons pas de machinations,
Affamé jusqu’à la mort, nous ne mendions pas,
Mourant de pauvreté, nous ne demandons rien,
En accord avec les conditions, nous ne changeons pas.
Ne changeant pas, nous nous accordons avec les conditions,
Nous adhérons fermement à nos trois grands principes.
Nous renonçons à nos vies pour faire le travail du Bouddha,
Nous prenons la responsabilité de façonner nos propres destinées,
Nous rectifions nos vies pour remplir le rôle du Sangha.
Rencontrant des situations spécifiques, nous comprenons les principes.
Comprenant les principes, nous les appliquons dans des situations spécifiques.
Nous portons la pulsation unique de la spirituelle transmission des Patriarches.
Le samadhi et la sagesse profonde du Vénérable Maître ont véritablement ouvert la voie du Bodhi pour les êtres vivants en ce temps de déclin du Dharma. C'est comme si dans la nuit noire nous pourrions soudainement voir la lumière de la sagesse et sentions le parfum de la lignée du Dharma. C'est comme un pur lotus qui pousse de la boue et fleurit. Sur la voie de la réalisation de la culture de soi nous sommes appelés à exprimer nos louanges et nos exaltations.